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Répondre aux conséquences des pertes et dommages à la COP26 est un impératif de justice climatique et de droits humains

 

 

Rabat, le 02 Novembre 2021

 

L’Institut Prometheus pour la Démocratie et les Droits Humains se joint à d’autres membres du Réseau-DESC, pour demander aux États parties de s’engager sur la question des pertes et dommages en mettant l’accent sur les droits humains.

Dans une note d’information publiée à l’occasion de la COP 26, l’Institut Prometheus pour la Démocratie et les Droits Humains, s’engage aux côtés de 280 organisations non gouvernementales, mouvements sociaux et militant.e.s de 75 pays pour construire un mouvement mondial visant à faire des droits humains et de la justice climatique et sociale une réalité pour  tous.tes.

Dans cette note, l’Institut Prometheus et les membres du réseau DESC appellent les États parties, en particulier les États qui portent la responsabilité historique de la crise climatique à adopter une approche centrée sur les droits humains et la justice climatique, en s’attaquant efficacement et de toute urgence aux pertes et aux dommages, considérés comme le troisième pilier du droit et de la politique climatique internationale, et intégrés dans l’Accord de Paris.

Lors de la COP 26, les États parties sont appelées à développer des mesures proportionnées, agir de manière décisive et fournir un financement ciblé suffisant pour faire face aux pertes et dommages à l’échelle requise, et de manière à faire progresser les droits humains et la justice climatique.

Ainsi, le réseau recommande d’intégrer les droits humains dans les décisions visant à prévenir, à minimiser et à traiter les pertes et les dommages, en adoptant une approche intersectionnelle et en renforçant les cadres de responsabilité des droits humains et des entreprises à la lumière de la crise climatique. Il s’agit également d’agir de manière ambitieuse sur l’atténuation et l’adaptation afin de réduire l’ampleur future des pertes et des dommages, et de mettre les droits humains au centre de la prise de décision environnementale au sein des organisations multinationales et des institutions financières internationales.

A la COP26 et au-delà, l’Institut recommande de mettre en œuvre le financement climatique de manière à respecter les droits humains, à tenir compte du genre, à relever de manière proactive les défis intersectionnels et à soutenir les efforts en faveur de la justice fiscale.

Ce faisant, les Parties sont appelées à créer plus d’espace fiscal pour les pays en développement en respectant l’engagement actuel de 100 milliards de dollars par an, qui a déjà été retardé de manière inacceptable. N’étant pas proche de l’échelle nécessaire pour faire face à la crise climatique, ce chiffre doit cependant être considérablement augmenté, tenant compte du fait que le seul coût économique estimé des pertes et dommages d’ici 2030 se situe entre 290 et 580 milliards dans les seuls pays en développement, s’y ajoutent les coûts non économiques à considérer.

Enfin, Les questions de gouvernance sont vitales pour faire progresser une approche fondée sur les droits humains face aux pertes et dommages. Ainsi, les Etats sont appelés à établir les pertes et dommages comme point permanent de l’ordre du jour, et d’opérationnaliser le réseau de Santiago, qui a été conçu pour catalyser l’assistance technique sur les pertes et dommages. Ce qui constituera, une étape importante dans la mise en œuvre du Mécanisme international de Varsovie (WIM).

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